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Channel: ASSOCIATION NATIONALE DES RETRAITES DE LA POLICE
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RETRAITES : LE RAPPORT MOREAU

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Réforme des retraites

VOICI LES PRINCIPALES PISTES CONTENUES DANS CE RAPPORT :

Allongement de la durée de cotisation : Le rapport Moreau suggère d'augmenter "rapidement" la durée de cotisation à 43 ans pour la génération née en 1962, puis à 44 ans pour les personnes nées en 1966, contre 41,5 ans actuellement. Le gain serait de 600 millions d'euros en 2020 pour le régime général. Une seconde hypothèse consiste à adopter un rythme "moins rapide", en allongeant la durée de cotisation d'un trimestre toutes les deux générations jusqu'à la porter à 42,25 ans pour les générations nées en 1961 et 1962. Ce dispositif procurerait 200 millions d'euros en 2020. L'âge pour obtenir le taux plein est actuellement de 65 ans et va passer progressivement à 67 ans du fait de la réforme de 2010.

Augmentation des cotisations : A partir d'un certain plafond de salaire, une hausse des cotisations retraites pourrait être envisagée. Le rapport suggère de retenir une hausse des cotisations d'assurance-vieillesse de 0,1 point par an pendant 4 ans. Cette hausse serait répartie à part égale entre salariés et employeurs et produirait un gain de 2,6 milliards d'euros.

Hausse des impôts en vue pour les retraités : Le rapport propose d'aligner le taux de CSG des retraités imposables (6,6%) sur celui des actifs (7,5%). Le gain serait de 2 milliards d'euros en 2020. Autre proposition : une sous-indexation "exceptionnelle" des pensions. La disparition de l'abattement fiscal de 10%, le fait que les retraités ayant élevé trois enfants ou plus verraient le bonus de 10% sur leur pension de retraite devenir imposable ou être plafonné ainsi que d'autres mesures de révisions fiscales rapporteraient entre 500 millions et 2,7 milliards d'euros.

Nouveau mode de calcul pour les fonctionnaires : Le rapport Moreau propose de mettre à contribution les fonctionnaires, avec un changement du mode de calcul de leurs pensions. Il ne porterait plus sur les six derniers mois de salaires, mais sur une "durée de référence variant de 3 à 10 ans, compensée par l'intégration d'une partie des primes". "La règle actuelle nuit à la lisibilité du système des retraites et isole fortement les régimes de la fonction publique", explique le rapport, tout en constatant le caractère "historique" de ce mode de calcul. Dans le cas d'un allongement de la durée de référence aux 10 dernières années, le rapport évalue la perte de pension à 3,6% en moyenne pour les agents, sans compter les primes. Mais, souligne le document, "avec une intégration des primes dans la limite de 5% du traitement, cette perte serait plus que compensée". Pour les salariés du privé, la période de référence prend en compte les 25 meilleurs années depuis la réforme Balladur de 1993.

Certains syndicats de fonctionnaires, dont la CGT, sont déjà montés au créneau, parlant de "casus belli" si une telle proposition devait être retenue. Mais le leader de la CFDT, Laurent BERGER, s'est déclaré favorable à"un rapprochement des différents régimes de retraite, à condition de prendre en compte la spécificité des carrières et des structures de rémunération".

Le gouvernement temporise et se montre prudent sur ce dossier ultra-sensible !
(source RFI)


EDITORIAL DU PRÉSIDENT NATIONAL (2° trimestre 2013)

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Camille_Edito

" La quasi-totalité de nos concitoyens a été très perturbée par une météo capricieuse au cours de ce premier semestre 2013. Les pluies, le froid, les inondations ont manifestement transformé le printemps en une triste période, au cours de laquelle le moral le plus aguerri a subi de fortes secousses.
Le ciel a-t-il voulu se mettre au diapason, au vu de la situation internationale et de la situation nationale, en produisant les perturbations, les séismes financiers, les difficultés ménagères, l'augmentation du chômage, les insécurités, les réformes, les nouvelles taxes votées et futures et par voie de conséquences en créant des inquiétudes pour la grande majorité que constitue la classe moyenne et celle des plus défavorisés. Pour nous les retraités, il est vrai que la cinquième réforme des retraites, envisagée suite aux 11° et 12° rapports du COR et au rapport de madame MOREAU, ne semble pas nous concerner dans son projet global, mais nous devrions y contribuer immédiatement par les deux mesures concernant l'augmentation des prélèvements obligatoires et par la suppression de l'abattement des 10% pour le calcul de l'impôt. C'est l'effort demandé qui, inconstestablement, affecte notre pouvoir d'achat et notre niveau de vie !
L'autre grande inquiétude concerne l'insécurité qui est en permanence constatée. Tout récemment, il y a eu des scènes de violences à PARIS (Trocadéro) et dans bien d'autres villes, relatées sur toutes les chaînes de télévision. Nos amis policiers, CRS et gendarmes payent un lourd tribu.
François MAURIAC disait : "Là où il n'y a pas de gendarmes, une certaine race d'honnêtes gens est capable de tout".
Nous, les policiers en retraite, souhaitons sincèrement que les lois soient appliquées scrupuleusement afin que les délinquants, en col blanc ou en cagoule, cessent de nous imposer la leur.
QUE L'ETE 2013 SOIT NEANMOINS AGREABLE POUR TOUS !

Le Président National, Camille MARILLER.

Décès du 2° trimestre 2013...

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deces-bouquet

Au cours du deuxième trimestre 2013, nous avons eu à déplorer le décès de nos adhérentes et adhérents suivants : 

Mesdames :

FITAMANT Jeanne, de PLOUGONVEN (29), adhérente depuis le 01/01/1980,
- BLANDIN Simone, de COUDEVILLE SUR MER (50), adhérente depuis le 03/11/2004,
BRULE Hildegarde, de ST MARTIN EN BRESSE (71), adhérente depuis le 04/12/1978.

- Monsieur CELOT Justin, de ST JOSEPH (97), adhérent depuis le 01/09/1993.

Le Président National, au nom de tous les membres du Bureau de l'ANRP, présente aux familles dans la peine ses plus sincères condoléances.

Rapport MOREAU : Les organisations patronales et syndicales insatisfaites...

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Couple_retraités

Les réactions des organisations patronales (CGPME, Medef, Upa) aux pistes de réforme identifiées par le rapport Moreau sont très proches les unes des autres. A contrario, les organisations de salariés sont divisées : la CFDT et la CFTC retrouvent certaines de leurs préconisations au sein des pistes de réforme présentées, quand la CFE-CGC, la CGT et FO rejettent en bloc les orientations du rapport Moreau.

Mettant en avant l'accroissement de l'espérance de vie, la CGPME, le Medef et l'Upa réclament des mesures d'âge conformes à l'évolution démographique. Les organisations patronales militent pour une hausse de l'âge légal de départ en retraite et de la durée de cotisation pour obtenir une retraite à taux plein. Elles défendent également une convergence des règles applicables au secteur privé, à la fonction publique et aux régimes spéciaux. Enfin, le Medef et l'Upa s'opposent à la hausse des cotisations et aux mesures grevant le pouvoir d'achat des retraités, compte tenu de leur impact négatif sur la croissance (compétitivité des entreprises, consommation des ménages, etc.).

La CFDT est favorable à la hausse de la durée de cotisation, "paramètre le plus juste", à la condition d'une meilleure prise en compte des carrières morcelées (femmes et jeunes). Elle considère que les mesures fiscales et d'économies (hausse des cotisations et désindexation) proposées ne peuvent être acceptées sans une réforme de fond du système des retraites et une refonte de l'imposition sur le revenu.

La CFTC, qui défend l'utilisation de la CSG pour pérenniser le financement des retraites, est favorable à l'alignement du taux maximal de la CSG appliqué aux pensions sur celui des revenus d'activité. Elle conditionne l'augmentation de la durée de cotisation à la prise en compte de toutes les périodes validées (assimilées ou équivalentes comme la maternité ou la maladie, invalidité) à part entière dans le calcul de la pension. En revanche, elle rejette les autres mesures fiscales proposées, ainsi que les mesures de désindexation destinées à abaisser le niveau des pensions.

La CFE-CGC considère que seule une remise à plat du financement de la protection sociale permettrait de dégager les marges de manoeuvre nécessaires à la pérennisation du système de retraite par répartition. Le rapport Moreau, qui ne comporte "aucune avancée dans cette voie", n'a donc qu'un intérêt limité. La CFE-CGC demande la mise en place d'un "plan de relance de l'emploi pour sortir de la crise et augmenter les recettes des régimes de retraite".

Pour la CGT, la mise en oeuvre des pistes évoquées par le rapport Moreau (allongement de la durée de cotisation, désindexation des pensions, etc.) fragiliserait encore davantage le système des retraites et aurait des conséquences graves pour les retraités actuels et futurs. Elle réclame la prise en compte de propositions alternatives (élargissement de l'assiette de cotisation à l'épargne salariale et aux primes des fonctionnaires, mise à contribution des revenus financiers des entreprises, etc.), qui auraient toutes pour effet "de générer des emplois et donc des cotisations".

Pour FO, les principales propositions du rapport Moreau s'inscrivent dans "la logique d'austérité recommandée par la Commission européenne". Ces mesures auraient pour conséquence de repousser, pour les générations les plus jeunes, l'âge de départ pour une retraite à taux plein en allongeant encore la durée des cotisations, déjà trop longue compte tenu de l'espérance de vie en bonne santé. Considérant que le déficit des régimes de retraites est "en bonne partie conjoncturel", FO recommande de relancer la croissance, sans toutefois rejeter une hausse des cotisations d'assurance vieillesse.

La concertation pour la réforme des retraites 2013 doit débuter par des rencontres bilatérales organisées entre les partenaires sociaux et le Premier ministre les 4 et 5 juillet. Elle se poursuivra ensuite "tout le mois de juillet et si nécessaire, une partie du mois d'août". Le projet de loi devrait être présenté mi-septembre en Conseil des ministres.

(source : www.vie-publique.com)

Incidences sur le pouvoir d'achat des retraités

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Lu pour vous

La Cour des Comptes exige des mesures d'urgence !

La France n'a pas le choix. Elle doit continuer à redresser ses finances, mais elle n'a plus de marge du côté des impôts.
Pour revenir à 3% de déficit en 2015 (au lieu de 2013), selon le rapport annuel de la Cour des Comptes, il lui faut donc trouver 13 milliards d'économies en 2014 et 15 milliards en 2015. Ce rapport annuel présenté jeudi 27 juin sur la situation et les perspectives des finances publiques va alimenter le débat d'orientation des finances publiques prévu le 2 juillet à l'Assemblée Nationale et le 4 au Sénat.

Parmi les pistes d'économies retenues figurent :
1°- La poursuite du gel du point de la fonction publique sur 2014 et 2015. La Cour rappelle que l'enjeu budgétaire de l'évolution du point d'indice est "considérable" puisqu'elle s'applique automatiquement aux trois fonctions publiques."Chaque revalorisation de 1% accroît de 1,8 milliard les dépenses publiques", souligne-t-elle.
2° - Les abattements et les niches favorables aux retraités visés.
a)- Elle propose, entre autres, une remise en cause progressive de l'abattement de 10% des retraités, qui coûte 3 milliards.
b)- Dans le champ de la protection sociale, la Cour souhaite que soit réexaminé le bien-fondé de certains dispositifs, comme les indemnités journalières maladie ou la majoration de 10% des retraites versées aux personnes ayant élevé au moins trois enfants. Elle souhaite une réduction des niches sociales, en particulier celles bénéficiant aux retraités et évalue à 1 milliard sur cinq ans les économies envisageables sur la gestion des caisses de sécurité sociale.
Et bien d'autres mesures qui seront débattues à l'Assemblée et au Sénat, et qui incontestablement auront, si elles sont adoptées, une incidence non négligeable sur notre pouvoir d'achat !

PARTENARIAT AVEC LA SNCM/LA MERIDIONALE

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Navire_SNCM

Le partenariat avec la SNCM/LA MERIDIONALE est signé. Tous les adhérents (retraités et bienfaiteurs) peuvent en bénéficier.

SNCM/LA MERIDIONALE
Offre Entreprises 2013
Applicable aux traversées maritimes à destination de la Corse et de la Sardaigne.
Offre : réductions applicables pour les passagers, les installations et le véhicule :
40% sur les traversées bleues et vertes,
20% sur les traversées blanches.

Conditions d'application :
- applicable aux adhérents/ANRP et à leurs ayants droit : conjoint et enfants ;
- sur les traversées assurées par les navires SNCM et La Méridionale ;
- pour les traversées bleues, vertes et blanches dans la limite des places disponibles pour l'Offre Entreprise ; non applicable sur les traversées rouges ;
- Aller-retour obligatoire ;
- de 1 à 9 passagers voyageant ensemble ;
- applicable sur les véhicules de tourisme (accompagnés d'au moins 1 passager), dont la hauteur totale est inférieure à 2,50 mètres et jusqu'à 5,50 mètres de long (hors fourgon) et sur les motos ;
- retour "ouvert" (sans date) non autorisé ;
- modification et annulation selon les conditions générales de vente.

Procédure de réservation :
- Réservation par téléphone : 3260 dites "SNCM"
L'adhérent annonce le code promo composé de trois ou quatre lettres attribuéà l'ANRP et effectue sa réservation auprès du téléconseiller. Après le paiement du montant total du voyage par carte bancaire du salarié, son titre de transport lui est adresséà son domicile (Le code promo est à demandé auprès de l'ANRP et ne peut être inscrit ici pour des raisons évidentes de sécurité).
- Réservation sur notre site Internetwww.sncm.fr
L'adhérent sélectionne les traversées de son choix sur la page d'accueil ;
Sur l'écran suivant, il indique le code Promo composé de trois au quatre lettres précédées des lettres CE avant de poursuivre sa réservation. Sur l'écran des tarifs, le meilleur tarif apparaît y compris l'Offre Entreprise.
Il est à noter que les tarifs PRIMA CORSA sont toujours NON REMBOURSABLES, mais peuvent être MODIFIABLES. Il est recommandé de prendre connaissance des conditions de vente applicables à chaque tarif proposé selon la traversée.

L'adhérent devra présenter comme justificatif, lors des contrôles à l'embarquement, l'attestation fournie par l'ANRP, préalablement complétée et faisant apparaître le cachet de l'ASSOCIATION. Le justificatif peut être la carte d'adhérent de l'année en cours.
- Réservation auprès du réseau d'agences SNCM et ALISO Voyages en annonçant le code promo.

OFFRES ENTREPRISES - VENTES FLASH

Offre : 75% de réduction sur le plein tarif (passager, véhicule, installation) sur des traversées ciblées, durant des périodes de temps limitées, disponibles uniquement sur www.sncm.fr.

Conditions :
- la réduction s'applique sur le plein tarif (passager, véhicule, installation) à l'exclusion des installations luxes et appartements ;
- applicable sur une sélection de traversées ;
- sur les véhicules de moins de 2 m de hauteur (véhicule facultatif) ;
- aller-retour et aller simple autorisé ;
- pas de retour "open" ;
- "divers" autorisés ;
- achat du billet immédiat ;
- non modifiable, non remboursable ;
- vendu uniquement sur sncm.fr.

Réservation sur www.sncm.fr :
- Avant toute réservation, l'adhérent doit s'inscrire sur la page d'accueil pour créer son Espace Client.
- Ensuite, il effectue sa réservation en utilisant le code promo composé de trois ou quatre lettres suivies des 2 lettre VF.
- Sur l'écran des tarifs, le meilleur tarif apparaît, y compris l'Offre Entreprise. Il est à noter que les tarifs PRIMA CORSA sont toujours NON REMBOURSABLES, mais peuvent être MODIFIABLES. Il est recommandé de prendre connaissance des conditions de vente applicables à chaque tarif proposé selon la traversée.
- L'adhérent devra présenter comme justificatif, lors des contrôles à l'embarquement, l'attestation fournie par l'ANRP.

POUR TOUT RENSEIGNEMENT COMPLEMENTAIRE, S'ADRESSER SOIT AU SIEGE A PARIS TEL : 01.56.08.30.50 OU AUPRES DE LA SECTION DES BOUCHES DU RHONE TEL : 06.13.35.61.34 ou par e-mail : anrp13@numericable.fr

Fermeture annuelle du siège à PARIS...

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Siège_ANRP

Pour cause de congés annuels de notre personnel, le siège de notre association à PARIS sera fermé du lundi 5 août 2013 au lundi 2 septembre 2013 inclus.

Pendant ce laps de temps, si vous souhaitez obtenir le code pour les voyages sur la SNCM/LA MERIDIONALE (voir précédent article du 07/07/2013), veuillez contacter la section ANRP des Bouches du Rhône, par téléphone ou par mail (M. DELIPERI) ou le Chargé de la Communication : Jean-Luc BAZART, au 06.23.55.09.38. Nous vous rappelons que votre carte d'adhérent ANRP sert d'attestation et peut vous être demandée par le personnel de contrôle à l'embarquement.

Nous souhaitons à notre personnel de passer de bonnes vacances.

Augmentation de la CSG...

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CSG

Réforme des retraites : la CSG mise à contribution.

"Le gouvernement étudie la piste d'un relèvement de la CSG pour financer les retraites." C'est ce que nous pouvons lire dans de nombreux journaux ou sur Internet. Cela n'est pas une surprise pour nous, puisque dans notre article du 27/06/2013 publié sur notre blog, nous évoquions cette éventualité, en précisant qu'elle serait certainement applicable à nos retraités.

La définition et le rôle de la Contribution Sociale Généralisée (CSG) :
La CSG a été instaurée en 1990 par le gouvernement de Michel ROCARD afin d'élargir les sources de financement de la protection sociale à d'autres revenus que les salaires. Elle touche donc la quasi-totalité des ressources : revenus d'activités, revenus de remplacement (chômage, pensions de retraite) et revenus du capital. Elle rapporte plus que l'impôt sur le revenu : 89 milliards l'an passé.

Un point de CSG, c'est 11,3 milliards d'euros :
A la question "comment réformer les retraites ?", il semble que l'orientation se situe entre la hausse des cotisations et augmentation de la CSG. Pourquoi ?
Les retraites sont presque exclusivement financées par les cotisations prélevées sur des revenus d'activité. Mais on a également des prélèvements de type CSG, lesquels sont à la fois prélevés sur les revenus d'activité, les revenus du capital et sur les pensions de retraite. Ce prélèvement CSG rapporte de façon colossale, car si aujourd'hui on augmentait la CSG d'un point, par exemple, cela représenterait plus de 11,3 milliards d'euros de recette !

La probable augmentation de la CSG :
A la fin du mois d'août, les grandes orientations de la réforme des retraites devraient être présentées et tout laisse penser "qu'un effort sera demandé notamment aux fonctionnaires et aux retraités" avec l'augmentation de la CSG.
Le quotidien l'ECHO, dans un article du 29 juillet 2013 précise : "Pour ne pas pénaliser la compétitivité de notre économie, plusieurs scénarios sont à l'étude, dont l'un consisterait à relever le taux de la CSG".
Plusieurs personnalités se sont exprimées sur ce sujet et quelques propos figurent dans l'article du quotidien cité. "Cette piste a étéévoquée, mais rien n'est tranchéà ce stade", souligne Marisol TOURAINE, la ministre des Affaires Sociales. " C'est une hypothèse qui ne doit pas être écartéeJe souhaite sa mise à la discussion" a déclaré Bruno LE ROUX, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale.

"DOUBLE PEINE" :
Jusqu'à présent, il avait été question d'aligner la CSG des retraités sur celle des salariés ; si, par-dessus le marché, le taux de ce prélèvement était revu à la hausse, "les retraités se verraient infliger une double peine", selon Force Ouvrière). "Nous ne sommes pas demandeurs d'un relèvement de la CSG pour financer les retraites" selon la CFDT.

Est-ce sans risque ?
Un point de CSG, c'est aussi un point en moins par mois pour les ménages, donc pour la consommation qui soutient la croissance économique que l'on a, et donc le pouvoir d'achat !


Edito pour la rentrée 2013/2014

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20130528_Camille

"L'été est bientôt fini... les vacances aussi. La reprise est là... les soucis aussi !

Un bref regard sur la presse quotidienne ou/et quelques minutes d'attention rappellent à ceux qui auraient eu la chance de pouvoir l'oublier, la réalité des difficultés qui touche beaucoup d'entre nous, à savoir :
- Les conséquences du climat économique actuel qui affecte le pouvoir d'achat,
- l'existence de l'insécurité persistante,
- la situation internationale explosive.

Sur le premier point : Il semble que la réforme des retraites soit au coeur des préoccupations, mais il y a aussi le gel du barème d'imposition, la modification du quotient familial, les prélèvements obligatoires en augmentation... les avis d'imposition qui arrivent dans les boîtes aux lettres traduiront ces hausses d'impôts : C'est ce que nous lisons dans la presse et que nous entendons en permanence à la télévision.
Au cours de la dernière semaine du mois d'août, de nombreuses réunions importantes concernant la réforme des retraites se sont tenues :
- dimanche 25 août 2013, à la télé, le Premier ministre dévoile les quatre principaux axes de la réforme des retraites ;
- lundi 26 et mardi 27 août, réception des syndicats et patronat pour en discuter ;
- mercredi 28 ou jeudi 29 août, il rendra compte de ses arbitrages définitifs.
Selon les responsables politiques, l'âge minimum légal devrait rester à 62 ans. La durée de cotisation devrait continuer à augmenter après 2020 (du fait de l'application de la loi Fillon de 2010 prévue jusqu'en 2018/2020) en fonction de la progression de l'espérance de vie et rapidement atteindre 42 ou 43 ans.

Dans nos articles précédents, le détail des différentes mesures, quel que soit le nom qu'elles portent ou porteront : impôts, taxes, contributions, suppressions d'avantages fiscaux aux plus modestes et aux classes moyennes, qui affectent ou affecteront prochainement notre pouvoir d'achat, a fait l'objet d'articles spécifiques, notamment après la parution du rapport Moreau.
La CASA, de 0,3% a déjàété appliquée depuis le 1° avril 2013. Le gel du barème d'imposition et l'augmentation de la CSG devraient être très prochainement annoncés. La TVA devrait passer à 20,5 ou 21% dès janvier 2014. Les répercussions de la taxe carbone sur les consommateurs doivent aussi être envisagées. A cela, il faut ajouter les suppressions ou diminutions de certaines aides appelées pompeusement "niches fiscales" (suppression des 10% de majoration sur les retraites de ceux qui ont élevé 3 enfants, etc.).

Que nous réserve le budget 2014 qui devrait être connu en octobre 2013 ? Il est vrai qu'il faut combler "le trou budgétaire", 7 milliards d'euros pour l'immédiat... 35 milliards pour le proche avenir. L'IMPORTANT, C'EST CE POINT ! 

QU'ELLES SERONT LES RETOMBEES DE LA JOURNEE DE REVENDICATIONS DU 10 SEPTEMBRE 2013 ? STAGNATION DE LA CROISSANCE, CHOMAGE, BAISSE DU POUVOIR D'ACHAT : CES MOTS, ET BIEN D'AUTRES AUSSI DESAGREABLES A ENTENDRE, RISQUENT DE RESONNER ENCORE LONGTEMPS !

Sur le deuxième point : Nul ne peut dire que l'insécurité n'existe pas. Elle est présente partout sur l'ensemble du territoire. Les règlements de comptes, notamment dans la région marseillaise, existaient déjà lors de la "French Connection". Il est vrai que beaucoup pensent que ces actions n'affectent que très peu les honnêtes gens, lesquels souhaitent que les policiers arrêtent les exécutants et leurs mandataires.
Par contre, ce qui est franchement inquiétant pour l'ensemble de la population paisible et honnête, c'est la petite et moyenne délinquance, ainsi que les incivilités et l'indiscipline de certains qui estiment que les lois de la République ne s'appliquent pas à eux. Cela peut parfois conduire à des actes d'une plus grande gravité.
Alors on entend des voix s'écrier : "C'est inadmissible... C'est intolérable... les auteurs doivent être appréhendés et punis..." C'est ce que pense et souhaite la totalité des honnêtes gens et ils sont nombreux. Hélas, cette tâche est extrêmement difficile. La délinquance a toujours existé. Les policiers, ainsi que les magistrats actuels, sont aussi compétents que leurs anciens, mais les mentalités, les conceptions ont changé. Les "lignes rouges" semblent avoir été déplacées ou avoir été passablement décolorées. Et les voyous ont su en tirer profit. François MAURIAC l'écrit : "Là où il n'y a pas de gendarme, une certaine race d'honnêtes gens est capable de tout".
Monsieur Jacques BLONDEL a été tué alors que très courageusement il s'était lancéà la poursuite des deux individus armés qui venaient de commettre un braquage dans un bureau de tabac à Marignane. L'ANRP rend hommage à son courage et son esprit citoyen et adresse à toute sa famille ses condoléances et son soutien. Oui, monsieur BLONDEL, vous êtes pour nous, retraités de la police, et pour la quasi-totalité des honnêtes gens, un véritable héros et vos proches peuvent être fiers de vous ! Heureusement qu'au cours de votre intervention le braqueur n'a pas été tué, évitant ainsi un possible déclenchement de manifestations violentes !
Il appartient "aux politiques" de prendre les bonnes mesures et des lois adaptées pour éviter la commission de tels actes.

Sur le troisième point : Il est évident que la situation internationale, notamment dans les pays africains et du Moyen Orient est relativement préoccupante, surtout avec l'exode des populations victimes, voire des risques d'attentats.

En conclusion, et malgré tous ces gros nuages au-dessus de nos têtes, il faut espérer une amélioration de la situation.

J'espère que vous avez passé néanmoins de bonnes vacances 2013. Bon courage pour la nouvelle période 2013/2014.

Le Président National, Camille MARILLER.

INFORMATION INTERNE : Le siège national à PARIS sera ouvert dès le mardi 3 septembre 2013 à 09h00.

29/09/1959 : A la gare Montparnasse, retour de vacances...

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Voici une petite nouvelle que je publie avec plaisir, puisqu'elle émane d'une personne qui tenait à remercier des policiers :

Gare Montparnasse

"29 septembre 1959 : aux environs de 16 heures 30, en gare de Montparnasse, le train express en provenance de Brest, Landerneau, Landivisiau, Morlaix, Plouaret, Guingamp, St-Brieuc, Lamballe, Rennes, Vitré, Laval et Le Mans entre en gare.
Je descend du train, la tête et l'esprit encore à Kerlaouenan, parmi les vaches et le tracteur ! Ma valise de la main gauche, je suis la foule des voyageurs dont je fait partie et espère voir ma mère en tête du convoi, qui, comme chaque année à même époque doit m'attendre. Je me rends vers la salle des pas perdus, je ne vois pas maman. Près de l'escalier qui amène à la sortie de la gare, je pose ma valise et m'assied sur elle en pensant fort que maman a un peu de retard et qu'elle va arriver sous peu. Je regarde le va-et-vient des voyageurs pour dira-t-on "tuer le temps" et j'entends les diverses annonces qui sortent des hauts-parleurs, quand l'une d'elles attire mon attention : "Monsieur Moysan est demandé au bureau des informations, je répète, monsieur Moysan !" Je souris et ce nom breton qui arrive à mes petites oreilles me réconforte et me voilà pour quelques minutes "transféré"à Kerlaouenan, mais la réalité me revient brutalement : je suis en gare de Montparnasse et toujours pas de maman ! Je commence à me poser des questions. J'ai une escarbille dans l'oeil qui me gêne terriblement. L'angoisse et l'inquiétude commencent à me gagner... Que faire ? Je ne sais pas... Maintenant, ça devient préoccupant ! Je me lève, saisis ma valise de la main gauche, puis je vais... où ? Je n'en sais rien, quand je sens le tapotement d'une main sur mon épaule gauche... Je me retourne : un couple de grandes personnes est là, et la dame très gentiment et rassurante m'apostrophe : "Où vas-tu mon petit ? Tu attends quelqu'un ?" - "Oui, madame, ma maman qui devait venir me chercher... ça fait longtemps et elle n'est toujours pas là ..." - "Ne t'en fais pas, nous allons t'accompagner chez les gendarmes... Ils t'aideront et retrouveront ta maman !"

En réalité, nous sommes allés au poste de police de la gare. La police, les gendarmes, dans ma petite tête, ils sont là bien sûr pour arrêter les voleurs, les "méchants", aussi je suis à tort un peu surpris et mon coeur se met à battre ; je n'ai pas été"méchant", ni n'ai commis aucun larçin. L'uniforme, en ce temps-là faisait penser à des gens sévères, droits, qui ne plaisantaient pas... Où celui qui commettait le moindre écart allait en prison "au pain sec et à l'eau"... D'ailleurs, ne dit-on pas de nos jours que pour les conducteurs qui ont le pied lourd sur l'accélérateur, "la peur de l'uniforme est un peu le début de la sagesse ?" - Ca, je le crois bien volontiers !
Tous trois arrivont donc à l'antenne de police de la gare. Nous sommes accueillis par un policier en tenue qui nous dirige vers le bureau d'un responsable, le commissaire ou officier de permanence de la nuit, car oui, la nuit était arrivée. Le couple de grandes personnes expliquent brièvement la situation puis se retirent sans oublier de me réconforter en me disant que j'étais entre de bonnes mains et que "maman va arriver bientôt" ! Le commissaire ou l'officier de permanence était un homme de taille moyenne, mais de forte corpulence, chauve, chaussé de lunettes. Il me met à l'aise ayant peut-être perçu mon anxiété et me demande avec un léger accent méridional, rocailleux, mon nom, d'où j'arrive... Je le renseigne donc sur mon identité et mon âge : 
"J'arrive de Landerneau, monsieur, et ma maman devait m'attendre à l'arrivée, voilà..."
"Mais où habites-tu mon grand ?"
"A Yerres, monsieur, c'est en Seine et Oise."
"Chez ta maman, avez-vous le téléphone ?"
"Non monsieur, seulement des voisins, mais nous, nous ne l'avons pas..."
"Comment s'appelle-t-il ce voisin ?"
"Monsieur PLAUD, PLAUD."

Monsieur PLAUD habite à 200 mètres de chez nous sur l'avenue du Général Leclerc à YERRES, de nos jours dans le 91 (Essonne) et il est boucher grossiste de profession et son atelier ou "laboratoire" jouxte sa demeure principale. Le commissaire ou officier de permanence prend le téléphone en bakélite noire et à cadran, compose le numéro à sept chiffres qui, je me souviens, commençait par 922... une minute d'attente, puis : "Allo, monsieur PLAUD, à YERRES ? Bonsoir, monsieur PLAUD, ici le poste de police de la gare Montparnasse ! Oui, c'est bien ça, le poste de police de la gare Montparnasse... Je me permets de vous appeler parce que nous avons ici le jeune Gilbert GRUDA qui habite près de chez vous, au chemin des Longaines, à la villa "Lulu"..."
Le commissaire met sa main droite sur le combiné et me demande : "M. PLAUD demande si tu n'es pas le petit-fils de M. BABIN ?" - "Oui, monsieur, c'est moi " dis-je avec une inflexion de soulagement dans la voix. "C'est bien lui, M. PLAUD, il est avec nous et attend sa maman à notre antenne de la gare Montparnasse. Elle devait normalement venir le chercher à l'arrivée du train en provenance de Brest, mais elle n'est pas là..."
"Monsieur PLAUD, pourrais-je vous demander un petit service ? ................ C'est ce que je voulais vous demander, écoutez, je vous remercie, vous avez anticipé ma demande. Je me permettrai de vous rappeler dans une demi-heure... Merci encore et à tout à l'heure."
"Ecoutes moi jeune homme, ça y est, monsieur PLAUD va aller prévenir ta maman qui va venir te chercher, tout s'arrange donc. Mais, dis-moi, qu'est ce que tu as à l'oeil ? Tu t'es blessé ?"
"C'est une escarbille qu'il a du prendre, patron, car depuis Brest, c'est la vapeur jusqu'au Mans " répond un policier en tenue dont j'ai retenu le nom : LE CALVEZ !
"Oui, je vois. Dis-donc, tu peux le faire amener à la pharmacie en bas à droite, ils vont lui retirer ça"
"Bien, nous y allons de suite ! Tu me suis mon gars ; tu peux laisser ta valise ici, ça ne risque rien !"

Nous nous rendons donc à la pharmacie où le pharmacien, avec une poire en caoutchouc aspire l'escarbille en question et immédiatement, je me sens mieux. Nous remontons au poste de police de la gare où le commissaire m'annonce : "Ca y est, ta maman est prévenue et sera ici dans une heure." Intérieurement, je pousse un "ouf" de soulagement. Le commissaire, devant s'absenter momentanément, demande au policier LE CALVEZ de me conduire dans leur salle de repos où un jus de fruit "pshitt citron" m'est proposé. L'inquiétude et l'angoisse disparues, je parle avec les policiers en tenue et je demande à l'agent LE CALVEZ : "Vous êtes breton, monsieur ?" - "Oui, exact, je suis d'un petit village qui se situe entre Guingamp et Plouaret." Et moi, aussitôt, je lui parle de Kerlaouenan, de la moisson qui a été dure cette année à cause d'une météo trop changeante, du ramassage des pommes de terre... Je lui dis aussi que je conduis le tracteur et que je passe le griffon avec après la moisson. Je me souviens lui avoir précisé que je ne conduisais pas le tracteur sur la route !
"Ca, c'est bien" dit un des policiers, originaire de Lamballe, si j'ai bonne mémoire. "Tu es encore trop jeune, mais dès que tu auras 14 ans, tu seras autorisé."
Quelle patience ces policiers ont-ils déployée àécouter ce moulin à paroles que j'étais !

La porte du bureau du commissaire s'ouvre et je vois ma maman. Nous nous embrassons très fort. "Pourtant, tante Catherine, dans sa dernière lettre, écrivait que tu ne rentrais que demain... J'ai du confondre ou nous avons confondu tous les deux..." Puis, se tournant vers le commissaire : "Monsieur, toutes mes excuses, et sincèrement un grand merci pour votre aide et votre dévouement, merci, merci !" - "Mais, madame, nous sommes là pour ça... Ce fut même un plaisir de l'avoir parmi nous."

Aujourd'hui, nous sommes en 2012 et j'ai 64 ans lorsque j'écris ces lignes. Le temps a passé inexorablement et, quelquefois, avec ma mère, du temps de son vivant, nous évoquions cette "aventure" de fin septembre 1958, avec tendresse, voire nostalgie... "Tu te souviens, me disait ma maman, le monsieur qui m'a dit " Mais madame, nous sommes là pour ça !" Quelle gentillesse, vraiment des gens biens ! On dit : la police, ceci... la police, celà...Mais nous sommes contents de la trouver ! Oui, j'y pense quelquefois et je me rappelle le policier LE CALVEZ, je précise bien "le policier", et non "le flic", mot que je me refuse à dire en souvenir de ce jour de septembre 1958 ! Bien sûr, il m'est arrivé de prendre des PV à cause d'un mauvais stationnement de ma voiture et comme tout bon franchouillard qui se respecte, j'ai râlé, bougonné entre mes dents à l'encontre de la "maréchaussée", mais toujours, il y a eu un retour en arrière dans mon esprit sur ce jour et cela mettait fin à une mauvaise humeur passagère. La police, on est quand même bien content de la trouver ! Et toujours raisonnera en moi cette phrase "Mais madame, nous sommes là pour ça !"

L'heure était venue que j'écrive ce chapitre, ô combien modeste sur ma vie, mais une belle histoire quand même et en plus vécue. Je formule un simple voeu pieux : que M. LE CALVEZ, qui est certainement à la retraite, soit encore de ce monde et que le hasard bienveillant transporte ce souvenir jusqu'à lui. Sinon, que du ciel étoilé, lui et le commissaire présent et acteur principal, aient fait là-haut connaissance avec monsieur PLAUD et qu'ils puissent me lire. Qui sait ? Souvenir merveilleux d'une époque révolue ! Merci à tous !!! Merci à vous, monsieur le commissaire, officier de permanence, merci monsieur LE CALVEZ, merci aux autres policiers de permanence ce soir-làà la gare Montparnasse, merci monsieur PLAUD, merci au couple "âgé" anonyme qui s'est penché sur moi aussi ! Le temps a passé, la roue, comme nous disons, a tourné, certes, mais je ne vous ai jamais oubliés."

Gilbert GRUDA - LOME (Togo) - le 30 décembre 2012.

Offre d'emploi ...

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Voici une proposition d'emploi qui peut intéresser un de nos membres actif retraité :

"samedi 7/9/2013 

Bonjour Messieurs, 
Notre copropriété situéà Nice, recherche un gardien concierge à temps plein, sérieux et motivé souhaitant s'installer à Nice. 
Le poste est logé (F1) charge de travail 70 appartements. 
Si un de vos membres est intéressé il peut nous contacter à l'adresse suivante : 
SERNA Jean-Paul 
15 bis, avenue du Petit Fabron NICE 06200 
Téléphone : 0627204285 "

Décès de Germaine DEPREZ

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C'est avec beaucoup d'émotion que nous avons appris le décès de Germaine DEPREZ survenu à TOULON le 16 septembre 2013.
Administrateur et responsable de la section du VAR, elle était un personnage inoubliable tant par sa bonne humeur, sa fidélité et son dévouement à notre association.
Toujours présente à nos réunions nationales, elle n'hésitait pas non plus à faire de longs déplacements pour assister et apporter son concours aux sections voisines et notamment à celle des Bouches du Rhône.

Ses obsèques ont eu lieu le samedi 21 septembre 2013 à 09H45 en l'église St-Cyprien à ST JEAN DU VAR. FIGUEREDO Jean, membre délégué, et son épouse Maryse ont représenté l'ANRP.

En mon nom personnel et en celui de la totalité des membres de l'ANRP (administrateurs, Commission de Contrôle Financier, responsables de sections, adhérents, retraités de la police, bienfaiteurs), je tiens à lui rendre un solennel hommage. Elle représente pour nous tous le puissant symbole de notre devise "Fraternité".

J'adresse à tous ses proches, et plus particulièrement à sa fille Jocelyne COLOMBIER, toutes nos sincères condoléances.
MERCI Germaine.

Le Président national, Camille MARILLER.

EDITORIAL DU PRÉSIDENT NATIONAL (3° trimestre 2013)

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20130925_Camille

" Fin août 2013, j'ai publié un texte pour marquer la fin des vacances et j'ai développé trois points essentiels qui venaient brutalement ramener à la réalité les vacanciers tout bronzés et également les autres. A savoir :
- le climat économique actuel qui affecte le pouvoir d'achat,
- l'insécurité persistante,
- la situation internationale explosive.
Il est évident que la baisse du pouvoir d'achat continue. Cette situation est reconnue par l'opposition et par une grande partie de la majorité. D'ailleurs, d'après un sondage réalisé par Cofidis, 65% des Français estiment que leur pouvoir d'achat a baissé au cours des douze derniers mois. On entend résonner fortement des décisions rassurantes telles que la pause fiscale, l'abandon de l'augmentation de la CSG, la suppression de certaines niches fiscales et de quelques autres aussi.
Plus discrètement, on parle du gel du plafond d'imposition des ressources avec pour conséquence l'augmentation pour beaucoup de "modestes retraités" du montant à payer, sans évoquer les "dommages collatéraux" : majoration du loyer, suppression du paiement de la taxe télé, etc. L'éventuelle et possible augmentation des impôts locaux n'est pas souvent évoquée. Il y a aussi la mesure, telle qu'elle a été annoncée le 27 août par le Premier ministre, concernant le report de la date de revalorisation qui, au lieu d'intervenir au 1° avril, interviendra au 1° octobre 2014. Autrement dit, un gel "temporaire" des pensions ! Les retraités, et plus particulièrement ceux aux revenus les plus modestes ont le sentiment d'avoir été abandonnés et risque de voir leur pension amputée d'environ 300 euros/an.
Que nous réserve le budget 2014 qui devrait être connu en octobre 2013 ? Il est vrai qu'il faut combler le "trou budgétaire" qui serait estimé actuellement à 7 milliards d'euros pour l'année 2014... 35 milliards d'euros pour le proche avenir. L'important, c'est ce point. Les retraités, comme les autres, doivent donc aussi se serrer la ceinture et limiter leurs dépenses dans l'alimentaire aussi.
L'insécurité persistante inquiète et ceci est normal, surtout lorsque les reportages, les informations montrent la place "privilégiée" qu'occupent certains délinquants, notamment dans le domaine de la drogue avec domination, dans certains quartiers. Actuellement, un programme de modernisation et de simplification est en place (le MAP), ainsi que la mise en place de "ZSP" (Zone de Sécurité Prioritaire). Il est vrai que les policiers, gendarmes et magistrats sont compétents, mais il appartient aux "politiques" de prendre les lois efficaces pour éradiquer la délinquance et les violences débordantes.
Avant de conclure cet article, je voudrais dire que la Convention de Genève de 1925, concernant les armes chimiques, a été signée par la quasi-totalité des pays de notre planète et notamment par les membres de l'Union Européenne. Alors... Rejetons le dicton du siècle dernier "Armons-nous et... partez !" Malgré toutes ces "épées de Damoclès" au-dessus de nos têtes, l'optimisme doit prévaloir et s'imposer comme un devoir civique.
J'espère que vous avez passé néanmoins de bonnes vacances 2013. Bon courage pour la nouvelle période 2013/2014."

Le Président National, Camille MARILLER.

Hausse du prix des timbres courants le 1° janvier 2014

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Le prix des timbres les plus courants augmentera de 3 centimes le 1°janvier 2014, ont annoncé La Poste et l'Autorité de régulation des postes et télécoms (ARCEP) dans deux communications distinctes.
La dernière hausse du prix du timbre remonte au 1°janvier 2013, la lettre prioritaire était alors passée de 0,60 à 0,63 euros et la lettre verte de 0,57 à 0,58 euro.
L'ARCEP a annoncé avoir donné un avis favorable aux hausses de tarif demandées par La Poste, dans un communiqué. De son côté, l'entreprise a indiqué que l'augmentation moyenne de 3% appliquée à tous ses tarifs était destinée à"préserver un haut niveau de qualité du service universel".
La hausse sera cependant supérieure à la moyenne de 3%pour les timbres les plus couramment utilisés : soit la lettre verte, qui passera de 0,58 à 0,61 euro (soit une augmentation de 5,2%, ndlr) ou le timbre prioritaire qui passera de 0,63 à 0,66 euro (soit +4,8%).
Les tarifs du courrier industriel, pour les grands émetteurs de courrier, augmenteront pour leur part de 1,8% au 1°janvier.
"La hausse du prix du timbre n'aura qu'un impact très limité sur les ménages : environ un euro par an et par ménage. Un ménage français envoie en effet en moyenne cinquante lettres par an pour un budget moyen de 30 euros" a affirmé La Poste.
La Poste indique également que "le prix du timbre se situe dans la moyenne des tarifs des autres postes européennes, alors même que les engagements de service public et les contraintes géographiques sont plus élevés en France : La Poste distribue en effet le courrier 6 jours sur 7 en tous points d'un des territoires les plus étendus d'Europe."
Fin 2012, l'ARCEP avait indiqué que l'évolution du prix moyen des tarifs postaux serait limitée à une augmentation de 1% en sus de l'inflation pour la période 2013-2015.
L'Autorité ne s'est cependant pas encore prononcée conernant les années suivantes. Et La Poste, dans son projet stratégique 2013-2018 publié cet été, a déjà fait part de son souhait que le prix du timbre augmente nettement plus que l'inflation à partir de 2016.
L'entreprise prône ainsi "la mise en oeuvre d'une politique tarifaire du courrier dynamique, indispensable pour contribuer aux équilibres du service universel pour les produits du courrier et du colis au-delà de 2015."
Dans son projet stratégique, La Poste indique d'ores et déjà viser une politique tarifaire "analogue à celle des autres postes européennes", et juge que, "une cible d'augmentation égale à +inflation +3%+ sera nécessaire."
ON NOUS DIT QUE CE N'EST PAS UNE DIMINUTION DE NOTRE POUVOIR D'ACHAT !!!

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE D'ALSACE

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Alsace

 

CONVOCATION ET INVITATION A L'ASSEMBLEE GENERALE D'ALSACE.

La section de la région ALSACE organise la tenue de son Assemblée Générale, en présence de Camille MARILLER, Président National de l'ANRP, le :

Vendredi 25 octobre 2013 à 11H00
Restaurant-Pâtisserie Winter
25 rue du 22 novembre
67000 STRASBOURG.

Stationnement des véhicules : au parking place Kléber, ou sur un parking-relais TRAM, et rejoindre le lieu du rendez-vous par tous les trams ou bus : arrêt place de l'Homme de Fer (le prix du billet est inclus dans le tarif de stationnement).

L'ordre du jour a été transmis aux adhérents. Le repas sera pris également au restaurant-pâtisserie Winter. Créés en 1932, la pâtisserie et le salon de thé Winter sont devenus un restaurant classique, représentatif de la tradition alsacienne, que nous vous invitons à découvrir ou à redécouvrir. Ce repas sera précédé par un "verre de l'amitié". Les frais seront de 25 € tout compris.

MENU
Salade aux deux saumons
Filet mignon aux champignons
Garniture de saison, frites
Assiette de fromages
Tarte maison, glace
1/4 de vin

Comme beaucoup ont pu le découvrir dans nos revues ou sur notre blog, une large audience est réservée à nos membres bienfaiteurs, ainsi qu'à nos amis.
Vous pouvez, si vous le désirez, assister à cette réunion régionale qui se tiendra à compter de 11h00 dans la salle réservée de l'établissement. Vous pouvez être accompagnés de vos proches et de vos amis.

Le Président Départemental, Roland DAHLEM.


Le report de la revalorisation des retraites...

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Réforme des retraites2

Le report de la revalorisation des retraites avait été annoncé par le Premier ministre le 27/08/2013.
Dans la nuit de mercredi à jeudi (09 au 10/10) l'article 4 du projet de loi sur les retraites avait été supprimé par 44 voix contre 39 en raison du vote de huit députés, qui avaient aussitôt fait savoir, sur le procès-verbal de la séance, qu'ils s'étaient trompés lors du scrutin électronique !
L'Assemblée nationale a rétabli le 11/10/2013 dans la soirée le report de six mois, du 1°avril au 1°octobre, de la revalorisation annuelle des retraites qui figure dans le-dit article, par 52 voix contre 26, au total 78 participants (nombre de députés élus : 577) !
La mesure, dont sont exemptés les titulaires du minimum vieillesse, fera réaliser l'an prochain une économie de 800 millions d'euros à la Sécurité sociale.
La participation des retraités à l'effort national doit être "raisonnable et juste", ce qui ne semble pas être le cas avec cette mesure, selon beaucoup de "politiques" de tous bords.

OUI, MAIS NE PAS PERCEVOIR DURANT SIX MOIS LE MONTANT DE LA REVALORISATION EST INCONTESTABLEMENT UNE BAISSE DE REVENU, DONC UNE DIMINUTION DU POUVOIR D'ACHAT !

Pour l'ANRP, Camille MARILLER, Président National.

Le Procureur de la République financier...

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LUTTE CONTRE LA FRAUDE FISCALE - LE PROCUREUR FINANCIER.

La Cour des Comptes a présenté des recommandations pour lutter contre la fraude fiscale. Le 7 mai 2013, le Conseil des Ministres a transmis un communiqué de presse dont voici un extrait :

La Ministre de la Justice a présenté un projet de loi organique relatif au procureur de la République financier et une lettre rectificative au projet de loi relatif à la lutte contre la fraude fiscale et la grande délinquance économique et financière internationale.
A cette fin, il a été décidé de créer un procureur de la République financier à compétence nationale, qui exercera sa compétence concurremment à celle des autres parquets. Ce procureur sera compétent, d'une part, pour l'ensemble des infractions dites d'atteintes à la probité, comme la corruption, le trafic d'influence, la prise illégale d'intérêts, la violation de l'interdiction faite par le code Pénal aux fonctionnaires de rejoindre à l'issue de leurs fonctions une entreprise avec laquelle ils avaient été en relation du fait de ces fonctions, le favoritisme, les détournements de fonds publics et, d'autre part, pour la fraude fiscale, lorsque ces infractions auront un certain degré de complexité, au regard de l'importance du préjudice causé, de leur dimension internationale ou de la spécificité des techniques de fraude utilisées...

Le procureur financier dépendra hiérarchiquement du procureur général de Paris. Il sera nommé par décret du Président de la République, sur proposition du garde des sceaux, après avis conforme du Conseil supérieur de la magistrature. Il aura ainsi une responsabilité propre et une légitimité forte pour conduire l'action publique en matière de lutte contre la fraude fiscale et la corruption de grande complexité en mettant en oeuvre les instructions générales de la garde des sceaux...

Pour assurer le fonctionnement de ce parquet et de l'ensemble de la chaîne pénale, les moyens seront considérablement renforcés, avec la création à terme d'une cinquantaine de postes de magistrats... et d'assistants spécialisés. Le procureur financier disposera, en outre, d'un office central de lutte contre les atteintes à la probité, aux moyens renforcés et réunissant des enquêteurs spécialisés dans la lutte contre la corruption et la répression de la délinquance fiscale et formés à la technicité des investigations à conduire dans le cadre de ces procédures. La création de ce procureur national financier s'accompagnera d'une refonte et d'une simplification de l'architecture du traitement de la délinquance économique et financière.

La compétence des huit juridictions interrégionales spécialisées, créées en 2004, sera ainsi élargie à l'ensemble de la délinquance économique et financière de grande complexité et elles verront leurs moyens renforcés.

Le procureur de la République financier a étéà nouveau sanctionné par le Sénat le mardi 08/10/2013, en supprimant l'article 15 au motif qu'en matière de procédure pénale, il ne revient ni au garde des sceaux, ni au procureur général de Paris de trancher ; c'est le devoir du législateur. D'autre part, il ne pourrait pas recevoir de plainte, ni de dénonciation, comme le prévoit l'article 40 du code de Procédure pénale. L'Assemblée Nationale aura le dernier mot au cours d'une ultime lecture. Les décrets d'application seront publiés très vite et que le parquet financier verra le jour "en février 2014".

NB : OUI A LA LUTTE CONTRE LA FRAUDE FISCALE A TOUS LES NIVEAUX, AVEC DES MOYENS CONFORMES ET EFFICACES.

Compte-rendu de l'AG de la section départementale du Bas-Rhin

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Alsace

L'Assemblée Générale de la section départementale du Bas-Rhin s'est tenue le 25 octobre 2013 à 11 heures dans la salle des séminaires "SUZANNE" du restaurant WINTER au centre-ville de STRASBOURG.

Roland DAHLEM, Président de la section du Bas-Rhin, salue et remercie les participants à cette Assemblée, dont le Président National Camille MARILLER et madame Paulette POTEAUX, de MULHOUSE, qui s'est déplacée spécialement, malgré son importante implication dans d'autres activités.
Après un moment de silence à la mémoire des collègues et amis disparus, il souhaite à toutes et à tous de bons et fructueux travaux.
Il indique que la section du Bas-Rhin se porte bien. Il invite chacun des participants à apporter sa pierre à l'édifice de l'ANRP par de nouvelles adhésions parmi les anciens policiers, ainsi qu'auprès de nombreux membres bienfaiteurs non anti-flic, pour continuer notre objectif, à savoir la défense des intérêts des retraités et veuves de la police, alors que l'avenir même de notre régime de retraite est sans cesse menacé.
A la question de certains : "Ça me rapporte quoi ? ", il précise que certes, ça ne rapporte pas grand chose, en dehors du fait de ne pas rester isolé dans son coin. Notre association leur permet de rompre leur isolement, de surmonter le choc psychologique qu'est un départ à la retraite, de retrouver d'autres collègues et le plaisir de passer de bons moments ensemble, d'évoquer de bons souvenirs, de se sentir épaulé en cas de coup dur.
Il invite les participants à ne pas rester dans l'immobilisme, dans l'indifférence, alors que le pouvoir d'achat des retraités est fortement amputé, que la revalorisation des retraites est reportée de six mois, à savoir du 1° avril au 1° octobre. L'avenir n'est pas rose. Les retraités, comme les autres, doivent se "serrer la ceinture".

Camille MARILLER, Président National, précise qu'il s'associe au recueillement sollicité par Roland DAHLEM qu'il remercie pour son intervention réaliste et percutante, puis donne des informations concernant la gestion de l'association sur le plan national, notamment en ce qui concerne les mesures relatives d'une part au recrutement et, d'autre part, aux dépenses, qui, en raison de la situation économique nationale et internationale doivent être réduites et plus rigoureusement contrôlées.
Il fait le point sur le dossier "Centre de vacances Georges Brunelin" de St-Laurent-de-Neste.
Il répond à toutes les questions formulées par les participants.

Gérard FREMINET a étéélu à l'unanimité de l'Assemblée Générale membre du Bureau du 67.

Tous les participants ont ensuite apprécié le délicieux repas pris dans la joie et la bonne humeur, dans les locaux du restaurant WINTER, un haut lieu des plaisirs gourmands à STRASBOURG.

Roland DAHLEM.

LA REUNION :

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LA PARTIE FESTIVE :

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Winter

Réunion amicale de la section MOSELLE...

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Moselle

A l'initiative du Bureau de la Section Moselle, Bernard VARLET, Président, vous informe de la tenue d'une rencontre amicale qui se tiendra le :

mercredi 13 novembre 2013 à 12 heures
Restaurant "La Nouvelle Promenade"
2 rue de Paris
57160 ROZERIEULLES

Les dernières informations concernant les activités et la situation de la section de la Moselle vous seront données. A 12 heures, le repas sera pris dans le même établissement. Chaque participant réglera sa quote-part de l'ordre de 30 €.

Prière de s'inscrire, si possible, avant le 6 novembre 2013, par courrier, mail ou téléphone à : Bernard VARLET - BP 19 - 57645 NOISEVILLE - Mail : annick.mar@orange.fr  - Tel : 06.15.11.53.09.
J'espère que nous serons nombreux à nous retrouver dans la convivialité. Avec mes cordiales et amicales salutations.

Le Président Départemental, Bernard VARLET.

Baisse du pouvoir d'achat...

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Baisse d'une indemnité pour les élèves policiers : "Alliance" syndicat de police dépose une pétition à l'Elysée.

Selon l'AFP, dans un article paru le 06/11/2013, le syndicat ALLIANCE (2°syndicat des Gardiens de la Paix) a déposé mercredi à l'Elysée une pétition signée par plus de 42.000 policiers, dénonçant les atteintes à leur pouvoir d'achat, et notamment la baisse d'une indemnité pour les élèves policiers. Cette pétition dénonçant les atteintes au pouvoir d'achat des policiers et la décision de diminuer une indemnité dite de sujétions spéciales de police (ISPP) des élèves policiers et gendarmes inscrite dans le budget sécurité 2014, avait été lancée par ALLIANCE il y a près d'un mois.
Selon Jean-Claude DELAGE, Secrétaire Général d'ALLIANCE, cette mesure "qui va toucher particulièrement les plus jeunes, c'est-à-dire l'avenir de la Police", devrait se traduire par une baisse de salaire de près de 200 euros par mois !
Ce syndicat avait lancé fin septembre un appel à la grève illimitée des PV suite à l'annonce de cette diminution d'indemnité qui devrait permettre de réaliser, selon Bercy, une économie de 12 millions d'euros.

D'autres syndicats de police sont également très hostiles à cette décision. Plusieurs centaines de policiers en civil s'étaient rassemblés le 21 octobre devant le ministère de l'Economie à PARIS (XII°) à l'appel du premier syndicat des Gardiens de la Paix (Unité police SGP-FO) pour protester contre cette baisse. "Aujourd'hui, la situation dans les commissariats est tendue ; il y a un réel mal-être" a assuréJean-Claude DELAGE. Il poursuit : "Nous avons pu déposer nos pétitions et le constat d'huissier qui prouve qu'il y avait bien de déposées plus de 42.000 signatures différentes de collègues gradés et Gardiens de la Paix". Outre la diminution de cette indemnité, ALLIANCE proteste également contre le "report de neuf mois" de la revalorisation salariale prévue pour les Gardiens de la Paix, en vertu d'un accord passé ces dernières années.

Le ministre de l'Intérieur a annoncé le déblocage de 111 millions d'euros pour la police et la gendarmerie, après que plusieurs voix se soient élevées pour dénoncer les difficultés budgétaires touchant les deux forces. Après cette dénonciation des difficultés budgétaires et pour tenter d'apaiser les critiques sur une atteinte au pouvoir d'achat, le ministre de l'Intérieur a promis mardi une compensation à cette baisse d'indemnité et un déblocage de 10 millions supplémentaires en 2013 pour les besoins "les plus pressants" dans la gendarmerie.

L'Assemblée Nationale a adopté, en première lecture, vendredi 08/11/2013, le budget 2014 de la police et de la gendarmerie.

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