" La période "électorale" durant laquelle on entend "tout et son contraire" est derrière nous.
La période "estivale", au cours de laquelle les soucis, les tracasseries et aussi les difficultés quotidiennes de la vie sont oubliés, vient de se terminer.
Les retraités, comme beaucoup, sont brutalement replongés dans la réalité !
Les articles de la presse écrite, les émissions de télévision, les informations et commentaires sur Internet, contribuent à ce retour. Les sujets d'inquiètude sont toujours aussi nombreux.
D'abord sur le plan social. Il est évident que les propositions de la Cour des Comptes qui préconisent des mesures concernant la suppression de l'abattement de 10% et l'augmentation de la CSG, inquiètent fortement les retraités, même si la décision ne sera prise qu'après le 26/10/2012 et si "certains responsables" affirment que les prescriptions de cette haute instance ne seront pas suivies. Le rapport de l'Inspection Générale des Finances (IGF) qui indique l'existence de 1.244 agences d'Etat (coût : 50 milliards d'euros), dont certaines seraient des organismes aux contours flous et leur suppression pourraient permettre une économie de plus de 2 milliards d'euros. Alors pourquoi ne pas diminuer certaines dépenses publiques ? Notamment en réduisant le nombre d'élus : pourquoi plus de 36.000 communes avec un maire et de nombreux conseillers municipaux..? Pourquoi autant de députés, nationaux ou européens, de sénateurs, mais aussi pourquoi tant de conseils de région, d'assemblées diverses, dont certains bénéficient, en outre, de notes de frais parfois dispensées de justificatifs ?
L'inquiétude est encore plus forte en matière de sécurité. En écoutant les multiples reportages transmis à la télé, ou enlisant certaines presses, on a l'impression que les rôles de policiers et des délinquants ont été inversés. On parle beaucoup des policiers "ripoux", comme s'ils représentaient l'ensemble des policiers, et des délinquants comme des victimes de notre société ou de notre démocratie. Ce comportement est dangereux ! Il ne correspond pas à la réalité et la majorité de nos concitoyens le sait. Bien sûr, comme dans toutes les professions, il y a quelques dérives, mais en pourcentage, elles sont très marginales. Elles sont toujours très sévèrement sanctionnées. Par contre, la police paie un lourd tribut à la société pour assurer sa sécurité, risque que ceux qui dénigrent l'ensemble de la corporation ne prennent pas ! Sans tomber dans des excès, la solution pour faire respecter la loi existe. Alors, pourquoi toutes ces zones de non-droit que les médias nous montrent régulièrement ? Le souhait de tous les retraités est de pouvoir vivre cette dernière partie de leur existence dans la sérénité sans avoir à se poser la question : pourquoi n'y a-t-il pas de réponse rassurante à leur inquiétude ?