L’ANRP TIENT A APPORTER SA MODESTE PARTICIPATION A LA CAMPAGNE DE RENTREE "PAUVRETE-PRECARITE" LANCEE PAR LE » SECOURS POPULAIRE » EN PUBLIANT CE TEXTE SUR NOTRE BLOG ET PROCHAINEMENT DANS NOTRE REVUE.
Le PRESIDENT NATIONAL CAMILLE MARILLER.
En septembre, le Secours populaire français lance sa campagne de rentrée «Pauvreté-Précarité» et multiplie les initiatives de solidarité pour venir en aide au plus grand nombre. Partout en France, la pauvreté gagne du terrain. Julien LAUPRETRE, le Président du Secours populaire français, parle d’un véritable «raz-de-marée de la misère».
Plus de 8 millions de Français vivent sous le seuil officiel de pauvreté, fixéà 1 015 euros (Insee, publication de 2017). Ils seraient plus nombreux si l’on retenait le seuil de 1 118 euros avancés par les Français dans le dernier baromètre Ipsos/Secours populaire 2018.
Ce 12ème baromètre annuel va au-delà d’une approche statistique en montrant comment la pauvreté est vécue et ressentie par les Français : le diagnostic est sans appel, la pauvreté ronge les individus comme elle ronge l’ensemble de la société.
Toute l’année, les bénévoles du Secours populaire accueillent les personnes démunies qui frappent aux portes de l’association. Près de 3 millions de personnes ont été accueillies et aidées en 2017. La précarité alimentaire perdure encore en 2018. Un Français sur cinq a du mal à se nourrir (21%), dont une personne sur deux chez les plus pauvres (Ipsos/Secours populaire 2018). Les personnes en difficulté se rapprochent du Secours populaire pour solliciter en priorité une aide alimentaire. Celle-ci est délivrée de façon inconditionnelle pour faire face, dans l’immédiat, à la menace de la faim.
Mais les bénévoles de l’association ne se contentent pas d’apporter un soutien pour se nourrir. L’aide alimentaire est une porte d’entrée qui rend possible un parcours d’accompagnement global (santé, logement, recherche d’emploi, sports, loisirs, culture, vacances…) pour retrouver un équilibre. Au Secours populaire, dans les permanences d’accueil, de solidarité et relais-santé, les bénévoles accueillent et prennent le temps d’écouter, la création d’un lien de confiance est la clé. Le SPF refuse l’assistanat et attache une grande importance à la dignité de la personne. La solidarité, par principe, est basée sur une relation d’égal àégal. Dans cette perspective, les personnes accueillies sont invitées à devenir elles-mêmes bénévoles, à la hauteur de leur souhait et de leur disponibilité.
Le Secours populaire a besoin d’argent : www.secourspopulaire.fr