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EDITORIAL DU PRÉSIDENT NATIONAL

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20130925_Camille

" Tout récemment, alors que je pensais àécrire mon édito trimestriel, j'ai conversé avec une "Mamy", jeune par sa culture et son savoir, ayant une analyse saine et une logique sensée, qui me disait : "Je ne me reconnais plus dans ce monde actuel."
Ces propos m'ont interpellé. En y réfléchissant, j'ai cru entendre "dans ma tête" les réflexions de mes contemporains de tous âges - des Êtres humains - qui constituent ce monde perturbé. Certes, il existe une forte majorité qui aspire à vivre dignement en s'efforçant de respecter les règles et les valeurs fondamentales, mais hélas, les causes d'inquétude sont nombreuses dans notre démocratie moderne. Il est impossible de les citer toutes, mais beaucoup les subissent sans pouvoir y rémédier.
Les incivilités au quotidien dont nous sommes témoins ou victimes ont une incidence sur notre vie paisible à laquelle tout citoyen est en droit d'espérer. Elles sont subies, constatées. Elles font l'objet d'articles intéressants dans la presse ou sur Internet. Malgré le "chiffon rouge" agité devant les auteurs de ces multiples actes, ce mal n'est pas éradiqué, ni même fortement atténué.
Dans notre devise nationale, il existe le mot merveilleux de LIBERTÉ, mais un bémol est venu en préciser les limites. "LA LIBERTÉ DES UNS COMMENCE Où SE TERMINE CELLE DES AUTRES". Pour cela, il faut que les perturbateurs "quasi-professionnels" comprennent le sens et la valeur de ce mot et de ses limites. Il faut également le vouloir et le pouvoir des responsables, qu'ils soient législateurs, parents ou proches.
Tout récemment, un article paru dans la presse indiquait qu'un groupe de "petits délinquants", âgés de 10 à 14 ans, avaient commis, de nuit, plusieurs incendies de poubelles et de voitures... Il n'y a plus de commentaire à faire. C'est incontestablement une marque d'irresponsabilité que certains veulent mettre sur le compte de la "pauvreté financière", alors qu'en réalité, il s'agit de "pauvreté intellectuelle", du rejet des valeurs de la démocratie, donc de notre pays.
La conscience, c'est aussi le titre d'un poème de Victor Hugo qui termine par cette phrase : "l'oeil était dans la tombe et regardait Caïn". Cette conception de la conscience est aussi celle de la loi naturelle : la conscience du bien et du mal est en nous, et nous sommes, selon Rousseau,tout naturellement bons. Il ajoute également : "La conscience est la voix de l'âme et la conscience ne se trompe jamais ; elle est le vrai guide de l'homme".
Mais que de bouleversements depuis Victor Hugo et Rousseau en ce qui concerne la conscience ! Il est urgent que chacun de nous, sans aucune exception, interroge sa conscience pour le bien de tous mais, pour cela, il faut qu'il se regarde dans une vraie glace sur fond de vérité, d'indulgence, de tolérance, mais aussi de juste fermeté.
Oui, le monde d'aujourd'hui n'est plus celui du siècle passé. Le progrès, la science, les avancées dans des domaines variés (médecine, sciences, etc.) ont modifié les données. Mais les grandes valeurs immuables depuis toujours sont malmenées, rejetées et même contournées par une minorité immature. C'est de cela que souffre une grande partie de notre société.
C'est une cause nationale que de défendre le bien-être de tous. Alors, tout le monde se reconnaîtra dans le monde actuel."

Le Président National, Camille MARILLER.


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